19 novembre 2011
Le temps est maussade, mon humeur aussi. Je m'insurge vis à vis de moi même, je suis en arrêt maladie depuis quelques semaines et j'ai vraiment pris un mauvais rythme. Je m'isole, je devrais plus sortir, voir des gens; mais non, je n'ai pas envie. Pas envie d'avoir l'impression de me justifier de mon état, pas envie de subir des propos émanants de personnes qui ne me comprennent pas. Faut dire que c'est difficile de me comprendre, je ne me comprend pas moi même. Pourquoi j'écris cela ? Car j'aimerai le dire, le crier mais j'ai tellement honte, peur. J'ai rendez-vous chez un psychiatre à la fin du mois, à l'hopital. Je trouve scandaleux qu'ils nous fasse attendre un mois pour avoir un rendez-vous ... on a le temps de crever ...
La crise que je vis actuellement est la pire que j'ai jamais vécu pourtant j'ai un passé très mouvementé mais pas dans le bon sens. L'année dernière au mois d'août (un an après le dècès de ma soeur) j'ai dû me faire hospitaliser en psychiatrie de mon gré car je n'allais non plus pas bien, Donc, rapport au commentaire sur l'alcoolisme, j'étais sobre à 100 % durant plus d'un mois sans avoir un quelconque manque, mais cette démarche ne m'a pas aidé, raison pour laquelle je ne veux pas y retourer. Les HP c'est pour d'autres types de depressions, de maladies; ça m'avait paru comme une prison dans laquelle les médecins nous calment à coup de camisoles chimiques (Tercian, et co)..Que de mauvais souvenirs ... Mes études avortées, mes aléas négatifs graves, les deuils (mes deux grand pères sont décédés aussi récemment).
La vie n'apporte pas à tout le monde le même degré d'opportunités, de chances.
Notre société nous poussent à la productivité au détriment de la santé (globale), nous ne sommes que des moutons, et moi je suis un mouton noir ...