Les substances illicites m'ont attiré jeune, adolescent j'étais déjà un vidal des drogues, ceci en théorie, je me nourrissai d'informations. Cela relevait du fantasme, puis est devenu concret. Je suis passé par quasiment toutes les drogues courantes.

Sans apologie, sans regrets non plus, car ça m'interessait. Lorsque j'étais au lycée ça à débuté par le cannabis et l'alcool. Puis, étudiant, c'était les drogues festives, extasys, lsd, champignons, etc ... C'est à ce moment là que je commençais à ne plus avoir le contrôle là dessus. Dans les années 2000 je 'gobais' ces pillules comme des "tic-tac", au point de ne sentir les effets des extasys par exemple qu'au bout de la 8e pillule ! J'étais un drogué, la semaine je tournais au radar, j'étais blanc, maigre, à côté de la plaque et le week end mes démons se lachaient, je n'avais pas de limites. J'en ai pris longtemps à raison de 2 soirées 'conso' par semaine. Bien évidemment, cela n'a pas duré indeterminablement, je me suis orienté vers les opiacés (à l'âge de 21-22 ans), et j'étais devenu héroïnomane. Trois ans plus tard, j'ai eu un éclair de raison et j'ai entrepris une "cure" pour arrêter, ne plus être dépendant grâce au médicament de substitution que j'ai arrêté vers mes 24 ans. J'ai toujours de temps en temps fêté dans des raves party, mais la maturité en plus, je réduisais les risques.

J'aurai pu chaque jour dans cette période mourrir ou de'venir fou, mais une bonne étoile veille ... Quelqu'un qui ne me connais pas en me voyant ne remarque que j'ai eu un vécu de toxicomane.

Récemment, à cause de mon état pré-depressif, j'ai, sur un court laps de temps fleurté avec l'héroïne. Désespéré, je me disais "De toute façon j'en ai marre de la vie". Mais cette rechute n'a duré que quelques semaines: je me suis vite repris en main à ce niveau là.

Je me permet une petite consommation de cannabis, mon médecin est au courant, c'est (par rapport au passé) un moindre mal. Une petite consommation non journalière d'alcool (quand on vis dans une famille de viticulteurs difficile de ne pas boire du tout) comme je l'ai déjà cité. Je pense avoir gagné de la maturité, je n'ai plus envie de me mettre minable comme dans le passé, c'est une consommation "gérée" comme dirait un médecin, ou un psychiatre.

Je conviens que les gens qui n'ont jamais mis un pied dans ça, peuvent être perplexe que je me complaise dans cela. Même pour les gens "anti-drogue" je suis toujours à leurs yeux un toxicomane. Je m'en fiche de ce que pensent les gens à ce niveau, car je sais très bien où je met les pieds en consommant, car je suis un vétéran dans la pratique.

Toxicomanie

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